Thomas Guilbaud est le référent Agriculture, environnement et société
Le Céréopa propose ses compétences en zootechnie, agronomie, écologie et économie pour une approche objective des performances environnementales et sociétales de l’agriculture. Il accompagne les acteurs du monde économique pour :
- l’organisation de séminaires de réflexion,
- la définition et la mise en place d’indicateurs,
- la construction d’outils d’évaluation, de suivi et d’aide à la décision,
- la définition de cahiers des charges,
- la définition de plans de contrôle,
- la définition et l’évaluation économique de mesures de compensation écologique.
Les différentes thématiques sur lesquelles intervient le CEREOPA sont l’énergie et les gaz à effet de serre, la biodiversité ainsi que la santé et le bien-être des animaux (voir bas de page pour des exemples de missions).
ENERGIE ET GAZ A EFFET DE SERRE
Agir dès aujourd’hui sur le sujet de l’énergie et des gaz à effet de serre, c’est préserver la performance de l’agriculture de demain. Sur ces sujets, le secteur agricole se trouve dans une situation ambivalente. D’un côté, il est en mesure de participer au captage de CO2, de l’autre, il est exposé aux effets du changement climatique. Par ailleurs, les agricultures occidentales sont largement dépendantes des énergies fossiles, alors même qu’elles sont en mesure de produire des agro-carburants pouvant représenter, le cas échéant, des substituts utiles.
Membre fondateur du programme Grignon Energie Positive, le CEREOPA travaille depuis 2005 sur les sujets de l’énergie et des gaz à effet de serre en agriculture. Il a ainsi acquis un savoir-faire et un recul indéniable en la matière. Conformément à son ADN, le CEREOPA aborde ces sujets à toutes les échelles (exploitations agricoles, territoire régional, national et international, filière) et sous tous les aspects : économie, environnement et société.
Depuis 2015, et en parfaite cohérence avec son expertise sur les gaz à effet de serre, le Céréopa travaille également sur les émissions d’ammoniac en agriculture.
BIODIVERSITE
Agriculture et biodiversité sont fortement liées. Les pratiques agricoles agissent sur la diversité des espèces et des variétés présentent dans la nature. Cette diversité influe en retour sur la performance des systèmes de production agricole.
La biodiversité peut contribuer positivement à la performance de l’agriculture :
- la diversité des cultures et des espèces animales permet à l’agriculture de produire une grande variété de matières premières,
- la production agricole bénéficie de l’activité des êtres vivants appelés auxiliaires des cultures, tels que les insectes pollinisateurs.
Mais cette biodiversité doit également être gérée car l’agriculture est parfois menacée, par exemple par les pullulations de ravageurs de cultures.
Réciproquement, l’agriculture peut également contribuer positivement au maintien et au développement de la biodiversité :
- elle produit une diversité d’espèces et de variétés, végétales et animales.
- de par la diversité des modes de production et de gestion des paysages, elle permet de maintenir un équilibre, et donc de la diversité, entre les différents peuplements végétaux et animaux.
Cependant, certaines pratiques agricoles ont aussi limité cette diversité, par exemple en cherchant à éliminer de manière excessive les « mauvaises herbes » et les ravageurs et en réduisant dans certains territoires la présence d’habitats semi-naturels comme les haies, les mares…
Le programme Grignon Energie Positive intègre un volet « biodiversité » depuis 2010. Il s’est agit de définir des indicateurs de biodiversité et de valider leur mise en œuvre opérationnelle au sein de fermes. Le CEREOPA a également accompagné de nombreux partenaires pour la mise en place de mesures compensatoires (construction de cahiers des charges et évaluation économique).
SANTE ET BIEN-ETRE DES ANIMAUX
La santé et le bien-être des animaux sont des éléments importants de la performance globale des élevages. Des actions de prévention (confort de couchage, propreté des bâtiments et des matériels, confort thermique, circulation de l’air, luminosité, etc.) ainsi que des actions curatives (utilisation de produits pharmaceutiques) sont mises en place dans les élevages. Au-delà de la question éthique, la santé et le bien-être des animaux recèlent des enjeux économiques et des enjeux d’image.
L’équipe du CEREOPA, intégrant des Ingénieurs zootechniciens, travaille depuis de nombreuses années sur le sujet de la santé et du bien-être animal. Le développement de la thématique depuis le milieu des années 2000 a amené le CEREOPA à intensifier son activité sur ce sujet. Ainsi, il a accompagné ses partenaires et ses clients dans la définition de plans d’action, la définition de cahiers des charges ainsi que la construction et le suivi d’indicateurs.
Le CEREOPA souhaite apporter ses compétences en ingénierie et en économie dans le but d’objectiver, à la fois les réflexions et le cadre de l’action.
EXEMPLE DE MISSIONS MENEES PAR LE CEREOPA
- Organisation des journées de l’agriculture positive : journée de réflexion et d’échanges sur les enjeux énergie et gaz à effet de serre en agriculture.
- Analyse stratégique des enjeux de développement durable dans les filières de production animale. Accompagnement d’une démarche de valorisation « produit » d’un acteur de la grande distribution.
- Réalisation d’un outil de suivi de la performance environnementale d’un groupe d’éleveurs laitiers intégrant les indicateurs gaz à effet de serre, bien-être animal et performance sociétale de l’alimentation.
- Evaluation de l’intérêt de l’intégration de méteil dans un système de production laitier, étude de l’impact sur la triple performance de l’exploitation agricole (utilisation de PerfAgroP3©)
- Elaboration de cahiers des charges pour la mise en place de mesures compensatoires et évaluation économique de ces mesures. Exemples de mesures compensatoires traitées : mise en place de modes de gestion particuliers des surfaces agricoles pour la sauvegarde d’espèces menacées; restauration de prairies humides; changement de systèmes agricoles pour compenser l’installation de nouvelles infrastructures territoriales.