L’Arabie Saoudite : montée en puissance dans le commerce mondial des grains
La demande de céréales sur le marché international reste liée aux besoins des pays ayant peu de ressources naturelles pour satisfaire leur autoconsommation. Plutôt que les traditionnels acheteurs de maïs (Mexique, Japon, U.E, etc.) et de blé (Egypte, Indonésie, Algérie, etc.), un pays pourrait bien faire le buzz dans les prochaines années. L’Arabie Saoudite devient en effet, un acteur important dans les échanges mondiaux suite à la mise en place de sa politique de l’eau, qui diminue sa production de fourrages. Le pays souhaite aussi engager une révolution en alimentation animale en se détournant de la traditionnelle orge et en structurant ce secteur avec la montée en puissance des fabricants d’aliments industriels, notamment dans le secteur de la volaille. Cela va donner la part belle au blé fourrager et au maïs, tout comme au soja. Le pays a aussi de fortes ambitions sur les fourrages déshydratés et lorgne sur la luzerne française. Les besoins sont estimés, à terme, à plus de 2 Mt d’importations. De quoi attiser quelques convoitises mais aussi créer des tensions sur les prix. Notons enfin que le pays souhaite développer le tourisme religieux autour de la Mecque, ce qui contribuera parallèlement à accroître ses besoins en blé meunier.